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Filles7 – mentorat, un nouveau souffle pour les musiciennes !

Avr 1, 2025

Filles7 connaĂźt une deuxiĂšme vie depuis le printemps 2024 ! Initialement lancĂ© en 2021, sous le nom de « Filles7 Girls Camp », ce dispositif a Ă©voluĂ© pour devenir un projet de mentorat, toujours en direction des musiciennes et toujours en mixitĂ© choisie bien sĂ»r ! Finie la « colo musicale » Filles7 c’est dĂ©sormais une annĂ©e complĂšte d’empowerment et de soutien Ă  six binĂŽmes de musiciennes, composĂ©s de musiciennes expĂ©rimentĂ©es qui accompagnent des musiciennes plus jeunes dans leur parcours. Fille7 c’est aujourd’hui un parcours dans la durĂ©e composĂ© de rencontres, de partages d’expĂ©riences, d’apports extĂ©rieurs. C’est surtout une vĂ©ritable chaĂźne de dynamiques et de solidaritĂ©, oĂč les musiciennes peuvent se donner confiance, faire face aux obstacles et dĂ©fendre leurs aspirations musicales comme elles le souhaitent !

Avant d’échanger plus amplement avec Mathieu Allais, responsable du pĂŽle crĂ©ation et rĂ©sidences de File7, qui coordonne ce dispositif, allons voir faire un petit tour en Seine-et-Marne, du cĂŽtĂ© de Magny le Hongre, pour dĂ©couvrir rapidement cette scĂšne de musiques actuelles.

NichĂ©e Ă  Magny le Hongre, File7 est bien plus qu’une scĂšne de musiques actuelles dynamique. EngagĂ©e en matiĂšre d’Ă©galitĂ© et de responsabilitĂ© sociale des entreprises (RSE) depuis 2018, File7 soutient historiquement les dynamiques d’égalitĂ© de genre, et trĂšs activement la diversitĂ© et l’inclusion au travers de son projet artistique et culturel qui a Ă  cƓur, d’ĂȘtre un Ă©lĂ©ment fĂ©dĂ©rateur de la vitalitĂ© musicale et culturelle du territoire. Pour la suite vous retrouverez Ă  File7, les ingrĂ©dients des lieux dĂ©diĂ©s aux musiques actuelles : espace vibrant pour les artistes Ă©mergent·es et confirmé·es, des concerts Ă©clectiques, des rĂ©sidences d’artistes, des studios de rĂ©pĂ©tition, des ateliers crĂ©atifs, des dispositifs d’accompagnement des scĂšnes locales et une implication au plus prĂšs de tous les habitant·es du territoire via une implication forte sur les enjeux d’action culturelle et d’éducation artistique. En quelques mots, cette association a pour principal moteur de « permettre au plus grand nombre de vivre des expĂ©riences musicales uniques, intenses et mĂ©morables, qu’ils et elles ne pourraient pas vivre autrement. » !

 

Rencontre avec

Mathieu Allais

Comment est né le projet FILLES7 actuel ? De quelles utopies et quels engagements portés par File7 ?

Mathieu Allais :  Pour rĂ©pondre Ă  cette question, je dois revenir un peu en arriĂšre notamment Ă  la pĂ©riode de direction de BĂ©nĂ©dicte Froidure qui a quittĂ© la structure en 2021. BĂ©nĂ©dicte et Martin Delbos, alors responsable du pĂŽle de crĂ©ation,, avaient eu l’idĂ©e d’imaginer et de mettre en place un premier Girls rock Camp, suite notamment, aux premiers constats chiffrĂ©s qui avaient Ă©tĂ© fait en 2018 par le Haut Conseil Ă  l’EgalitĂ© entre les femmes et les hommes. Ce rapport pointait qu’il y avait une paritĂ© quasi parfaite sur les bancs des Ă©coles de musique, ou plus largement sur ceux des Ă©coles d’art, mais que cette paritĂ© disparaissait complĂštement quand on passait Ă  l’étape de la professionnalisation (cf. schĂ©ma ci-dessous)

  C’est aussi aux SMAC de crĂ©er les passerelles entre les pratique en amateur·ice, et le monde professionnel

BĂ©nĂ©dicte et Martin se sont dit que c’était aussi le rĂŽle des SMAC de pallier Ă  ce souci-lĂ . Il et elle ont alors imaginĂ© un « Girls rock Camp », qui durait une semaine, dĂ©but juillet. Pendant une semaine, sur un format assez intensif, en mixitĂ© choisie, ce girls rock camp proposait Ă  une dizaine de musiciennes, essentiellement amatrices, des moments de crĂ©ation musicale collective, des ateliers autour de la structuration de projet artistique, beaucoup d’ateliers d’empowerment, sur le fait de gagner en confiance en soi, en lĂ©gitimitĂ© et des temps d’échanges et de vie en collectif !  C’Ă©tait la toute premiĂšre version de Filles7, ce girls camp qui durait donc une semaine avec Ă  la fin une restitution publique. Sur cette premiĂšre Ă©dition, on Ă©tait sur des profils assez amateurs chez les participantes.

  Avec Filles7 Girls Camp, l’idĂ©e Ă©tait de proposer Ă  des musiciennes qui sortent d’école de musique ou qui commencent vraiment Ă  entrer dans le monde de la musique et de la crĂ©ation, de dĂ©passer les freins qu’elles rencontrent Ă  ce moment-lĂ  de leur parcours.

Sur la deuxiĂšme Ă©dition du Girls Rock Camp, nous avons fait Ă©voluer le profil des participantes pour aller vers des musiciennes clairement en voie de professionnalisation. Cela Ă©tait liĂ© aussi au fait que notre dispositif Ă©tait dĂ©pendant de la subvention de la commission Ă©galitĂ© du Centre National de la Musique et que leurs critĂšres Ă©taient davantage centrĂ©s sur un objectif de professionnalisation. Nous avons donc pu mettre en Ɠuvre une deuxiĂšme Ă©dition du Girls Rock Camp avec des musiciennes plus exprimĂ©es, mais avec un contenu et un format qui Ă©taient relativement similaire, du moins trĂšs inspirĂ© par la premiĂšre Ă©dition : un temps intensif d’une semaine, des ateliers tout au long de la semaine et une restitution finale. Nous avons toujours eu de supers retours ! Ces Girls camp crĂ©ent de  rĂ©elles dynamiques entre les participantes. Il y a des participantes qui, entre elles, ont crĂ©Ă© un label, d’autres qui ont crĂ©Ă© des collectifs, d’autres qui ont osĂ© sortir tout simplement de la musique. Et ça, c’est une belle rĂ©ussite parce qu’en fait, c’est des musiciennes qui sont arrivĂ©es en disant « Ouais, je compose deux, trois accords dans ma chambre, j’écris deux, trois chansons sur mon bureau, mais je ne sais pas vraiment comment leur donner forme et je ne pense pas avoir la lĂ©gitimitĂ© Ă  le faire. ». Ensuite, BĂ©nĂ©dicte Froidure a quittĂ© File7 et Martin Delbos aussi, quasiment en mĂȘme temps. BĂ©nĂ©dicte a Ă©tĂ© remplacĂ©e par Pierre Chaput et j’ai remplacĂ© Martin. 

Ca nous tenait Ă  cƓur de poursuivre ces engagements, mais avant de reprendre le Filles7 Girls Camp tel quel, nous avons pris le temps de rĂ©aliser notre propre bilan de ce dispositif. Globalement, beaucoup d’Ă©lĂ©ments Ă©taient trĂšs positifs, mais il y avait aussi quelque chose qui, pour moi, Ă©tait Ă  repenser. Filles7, dans son format Girls Camp d’une semaine, permettait de crĂ©er rĂ©ellement un lien entre les participantes, mais en fait, ce sont des participantes qu’on n’a peu revues Ă  File7, voire pas du tout. Nous avions initiĂ© une dynamique trĂšs intense sur une semaine, mais ensuite qu’est-elle devenue ? Nous avions l’impression qu’elle s’est essoufflĂ©e, que les projets artistiques n’ont pas forcĂ©ment perdurĂ©. Certaines ont sorti un single, parfois un EP, mais elles ne sont pas forcĂ©ment allĂ©es plus loin. Aussi, nous nous sommes dit qu’il faudrait qu’on crĂ©e un lien avec les musiciennes dans une plus grande rĂ©gularitĂ©, une constance, pour qu’elles aient le temps de s’approprier les contenus partagĂ©s, de les mĂ»rir, de mieux se connaĂźtre et de mieux connaĂźtre la structure aussi. 

De lĂ  est venue l’idĂ©e de Filles7 – mentorat, dans la forme que ça a aujourd’hui sur une annĂ©e, avec six binĂŽmes de musiciennes et chaque mois, avec diffĂ©rentes thĂ©matiques travaillĂ©es en ateliers sur des cessions de deux journĂ©es.

  Le temps long, une annĂ©e, nous a permis d’approfondir chaque atelier, de les espacer d’un mois, de permettre aux musiciennes de mieux s’approprier les contenues, de tester des choses entre chaque atelier !

Sur le format Girls Camp, d’une semaine, les diffĂ©rents ateliers se dĂ©roulaient sur une demi-journĂ©e, sur un format de sensibilisation. LĂ , avec le temps long d’une annĂ©e, le mĂȘme atelier dure deux jours. Ce qui fait qu’on peut vraiment creuser davantage chaque thĂ©matique, partager beaucoup plus d’élĂ©ments.  Cela induit aussi un temps de digestion beaucoup plus important. C’est pourquoi on espace chaque atelier d’un mois, pour permettre aux musiciennes de s’approprier les contenus, de tester des choses entre chaque atelier, et nous, d’apporter des correctifs si besoin
 Avec la rĂ©flexion sur l’idĂ©e d’un dispositif sur du temps long est apparue l’idĂ©e qu’il fallait peut-ĂȘtre sortir du format « master class » un peu one shot, pour associer des artistes plus expĂ©rimentĂ©es tout au long de l’annĂ©e et renforcer ainsi les Ă©changes autour des parcours et des modĂšles de rĂ©ussite. C’est de lĂ  qu’est nĂ©e vraiment l’idĂ©e du mentorat ! Nous avons donc orientĂ© le nouveau Filles7 sur cette idĂ©e de binĂŽme entre des musiciennes. Nous avons associĂ© chaque participante Ă  une artiste plus expĂ©rimentĂ©e, qui a parcours dans la musique Ă  titre professionnelle, qui en vit. L’idĂ©e Ă©tait aussi de faciliter l’identification Ă  des choses positives, Ă  un modĂšle de rĂ©ussite. Cela permet aussi de donner des conseils, des avis sur comment dĂ©passer des freins rencontrĂ©s, mais aussi comment tout simplement avancer dans ce milieu-lĂ . Chaque mentorĂ©e est donc associĂ©e Ă  une mentore, mais on encourage aussi, un partage plus large au sein du groupe, une sorte de mutualisation des ressources au sein du dispositif si le besoin s’en fait ressentir.

 

Qui sont les forces vives qui font Filles7, dans son format actuel ?

Mathieu Allais : Les premiĂšres forces vives, ça reste les mentores parce que c’est vraiment elles qui sont en contact au quotidien avec les mentorĂ©es. Il y a aussi l’équipe de File7 qui est trĂšs impliquĂ©e dans ce dispositif. Comme ces musiciennes viennent tous les mois dans la structure, ça crĂ©e des liens avec toute l’équipe. Naturellement des Ă©changes se crĂ©ent et des ressources sont mises en partage avec la chargĂ©e de communication, l’administratrice, etc. Mais on fait surtout appel Ă  des intervenantes extĂ©rieures Ă  la structure. Chaque module est animĂ© par une intervenante extĂ©rieure, le plus souvent une artiste confirmĂ©e, pour partager aussi des trajectoires de rĂ©ussite dans ce secteur ! Cela permet Ă©galement d’ĂȘtre dans le concret pour parler des diffĂ©rentes thĂ©matiques avec les musiciennes qui sont mentorĂ©es. 

Il y a aussi Margaux Jaudinaud, qui a crĂ©Ă© le visuel de Filles7. Elle Ă©tait membre du duo Ottis CƓur, qui a notamment Ă©tĂ© accompagnĂ© par File7, il y a quatre ans environ. C’est un groupe 100 % fĂ©minin avec une technicienne au son Ă©galement ! Comme Margaux est par ailleurs graphiste, ça nous semblait Ă©vident de faire appel Ă  elle pour crĂ©er ce visuel ! De boucler une sorte de boucle ! 

Et puis il y a aussi des ressources, des Ă©changes qu’on a avec le RIF ou la FEDELIMA sur ces enjeux d’égalitĂ© et de mentorat et enfin le soutien du CNM, via la commission « égalitĂ© et inclusion » qui soutient toujours le dispositif depuis ses dĂ©buts.

 

Dans quelques jours ce sera la journĂ©e, soirĂ©e de clĂŽture de la premiĂšre Ă©dition du mentorat de musiciennes Filles7 quels sont les moments qui t’ont particuliĂšrement enthousiasmé ?

Mathieu Allais : Je pense qu’il y en a plusieurs ! En fait, je n’assiste pas aux diffĂ©rents ateliers et modules qui se dĂ©roulent en non-mixitĂ©. Bien sĂ»r je les accueille, je gĂšre l’organisation gĂ©nĂ©rale, mais je leur laisse une intimitĂ©, un lieu, un espace qui leur appartient, qui n’est rien qu’à elles. Ce ne sont pas ces moments internes au groupe qui m’ont marquĂ©, mais davantage les retours que j’ai Ă  postĂ©riori notamment.  Je pense que le moment qui m’a le plus enthousiasmĂ© sur ce dispositif, c’était le bilan Ă  mi-parcours qu’on a fait juste Ă  la rentrĂ©e, en septembre 2024, oĂč j’ai pu vraiment percevoir voir une Ă©volution. J’ai vu le chemin qui a Ă©tĂ© traversĂ© par les diffĂ©rentes artistes, des gains de confiance en elles qui ont Ă©tĂ© assez fous !  Il y a des participantes qui avaient plus de mal Ă  prendre la parole en public, qui aujourd’hui n’ont plus aucune difficultĂ© et qui mĂȘme s’affirment beaucoup plus. Certaines participantes ont aussi pu expĂ©rimenter d’autres activitĂ©s au sein des musiques actuelles grĂące Ă  ce gain en lĂ©gitimitĂ©, comme une implication dans de l’action-culturelle ou mĂȘme la crĂ©ation d’un spectacle Jeune Public. Il y a eu aussi des changements d’identitĂ© de genre qui ont Ă©tĂ© dĂ©bloquĂ©s grĂące Ă  diffĂ©rents modules mis en place. Ce sont ces moments qui m’enthousiasment parce qu’en fait ça montre que ça a du sens et que ça crĂ©e une dynamique.

Voir que les participantes entre elles font des choses ensemble indĂ©pendamment du dispositif est aussi trĂšs fort.  Ce qui est, de toute façon, le but final ! L’envie est que ça crĂ©e une dynamique plus large que le dispositif et qu’elles se voient ailleurs, qu’elles montent des ateliers ensemble. Par exemple, il y a deux participantes qui vont notamment animer un atelier linogravure trĂšs prochainement Ă  File7. C’est un duo qui s’est rencontrĂ© dans le cadre de Filles7 et qui crĂ©e d’autres projets. C’est plein de dynamiques comme celles-ci qui m’enthousiasment, en fait ! 

 

La premiĂšre Ă©dition n’est pas encore tout Ă  fait terminĂ©e, mais Ă  chaud, est-ce qu’il y a des choses qui t’ont questionnĂ© dans son dĂ©roulĂ© ou que tu souhaiterais amĂ©liorer pour les futures ? 

Mathieu Allais : Peut-ĂȘtre que c’est encore trop tĂŽt pour avoir suffisamment de recul et se dire qu’il y a des choses qui ont marchĂ© et d’autres moins… J’ai l’impression que tous les ateliers ont pu porter leurs fruits. Peut-ĂȘtre certains ateliers ont Ă©tĂ© un peu moins suivis en termes de prĂ©sence, mais c’est aussi un vrai challenge d’organiser un temps, un an en avance, avec des ateliers qui vont se dĂ©rouler en octobre quand tu le prĂ©vois en janvier. Entre-temps, les participantes, parce qu’il faut le rappeler, elles sont encore pour la plupart amatrices ou en voie de professionnalisation ont des emplois du temps qui Ă©voluent, qui doivent faire avec les opportunitĂ©s professionnelles qui arrivent et leur vie perso ! Entre janvier et octobre, la vie d’une artiste, en fait, elle peut complĂštement ĂȘtre chamboulĂ©e. Ça leur est difficile de garantir une prĂ©sence huit mois Ă  l’avance ! Donc, j’ai pu ressentir une lĂ©gĂšre frustrations Ă  certains moments en me disant «  tiens, sur cet atelier qui, pour moi, me semblait hyper important, en fait, sur les six, il n’y que deux musiciennes qui ont pu ĂȘtre prĂ©sentes ». Mais c’est normal, c’est aussi une rĂ©alitĂ©s des musiciennes !  Et c’est aussi la premiĂšre Ă©dition sous ce format, on teste des façons de faire qui vont certainement ĂȘtre amĂ©liorĂ©es pour la prochaine ! ! 

Quelle serait la figure féminine ou personne minorisée de genre qui fait écho pour toi au projet de Filles7 ?  

Mathieu Allais : Je pense surtout Ă  des figures d’engagement ! Dans Filles7, il y a beaucoup d’engagement des artistes, en fait ! SpontanĂ©ment je pense Ă  Jeanne Added qui a fait une tournĂ©e 100% avec des femmes aussi bien sur scĂšne que derriĂšre la scĂšne, Ă  la technique. Donc, c’est une artiste par exemple qui porte des projets qui font Ă©normĂ©ment sens avec ce qu’on dĂ©fend ! Je pense aussi Ă  l’artiste Flore Benguigui dont les propos rĂ©cents font totalement Ă©cho au projet Filles7. En quittant l’ImpĂ©ratrice et expliquant ses raisons, notamment les rapports de pouvoir patriarcaux qui gangrĂšnent le milieu de la musique, elle est devenue une porte-parole active de la cause qu’on souhaite dĂ©fendre Ă  File7. Elle porte aussi “Cherchez la Femme”, un podcast sur la place des femmes dans le monde de la musique, et rĂ©cemment elle a contribuĂ© Ă  la commission d’enquĂȘte relative aux violences commises dans le secteur culturel.

Je pourrai aussi citer des projets comme Akira & le Sabbat, Joanna, ou encore Solann qui incarnent trĂšs bien les valeurs fĂ©ministes qu’on doit collectivement toutes et tous porter aujourd’hui dans la musique.

Pour découvrir File 7

En savoir plus sur Filles7

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