Filles7 – mentorat, un nouveau souffle pour les musiciennes !
Filles7 connaĂźt une deuxiĂšme vie depuis le printemps 2024 ! Initialement lancĂ© en 2021, sous le nom de « Filles7 Girls Camp », ce dispositif a Ă©voluĂ© pour devenir un projet de mentorat, toujours en direction des musiciennes et toujours en mixitĂ© choisie bien sĂ»r ! Finie la « colo musicale » Filles7 câest dĂ©sormais une annĂ©e complĂšte d’empowerment et de soutien Ă six binĂŽmes de musiciennes, composĂ©s de musiciennes expĂ©rimentĂ©es qui accompagnent des musiciennes plus jeunes dans leur parcours. Fille7 câest aujourdâhui un parcours dans la durĂ©e composĂ© de rencontres, de partages dâexpĂ©riences, dâapports extĂ©rieurs. Câest surtout une vĂ©ritable chaĂźne de dynamiques et de solidaritĂ©, oĂč les musiciennes peuvent se donner confiance, faire face aux obstacles et dĂ©fendre leurs aspirations musicales comme elles le souhaitent !
Avant dâĂ©changer plus amplement avec Mathieu Allais, responsable du pĂŽle crĂ©ation et rĂ©sidences de File7, qui coordonne ce dispositif, allons voir faire un petit tour en Seine-et-Marne, du cĂŽtĂ© de Magny le Hongre, pour dĂ©couvrir rapidement cette scĂšne de musiques actuelles.

NichĂ©e Ă Magny le Hongre, File7 est bien plus qu’une scĂšne de musiques actuelles dynamique. EngagĂ©e en matiĂšre d’Ă©galitĂ© et de responsabilitĂ© sociale des entreprises (RSE) depuis 2018, File7 soutient historiquement les dynamiques dâĂ©galitĂ© de genre, et trĂšs activement la diversitĂ© et l’inclusion au travers de son projet artistique et culturel qui a Ă cĆur, dâĂȘtre un Ă©lĂ©ment fĂ©dĂ©rateur de la vitalitĂ© musicale et culturelle du territoire. Pour la suite vous retrouverez Ă File7, les ingrĂ©dients des lieux dĂ©diĂ©s aux musiques actuelles : espace vibrant pour les artistes Ă©mergent·es et confirmé·es, des concerts Ă©clectiques, des rĂ©sidences d’artistes, des studios de rĂ©pĂ©tition, des ateliers crĂ©atifs, des dispositifs dâaccompagnement des scĂšnes locales et une implication au plus prĂšs de tous les habitant·es du territoire via une implication forte sur les enjeux dâaction culturelle et dâĂ©ducation artistique. En quelques mots, cette association a pour principal moteur de « permettre au plus grand nombre de vivre des expĂ©riences musicales uniques, intenses et mĂ©morables, quâils et elles ne pourraient pas vivre autrement. » !
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Rencontre avec
Mathieu Allais
Comment est né le projet FILLES7 actuel ? De quelles utopies et quels engagements portés par File7 ?
Mathieu Allais : Pour rĂ©pondre Ă cette question, je dois revenir un peu en arriĂšre notamment Ă la pĂ©riode de direction de BĂ©nĂ©dicte Froidure qui a quittĂ© la structure en 2021. BĂ©nĂ©dicte et Martin Delbos, alors responsable du pĂŽle de crĂ©ation,, avaient eu lâidĂ©e dâimaginer et de mettre en place un premier Girls rock Camp, suite notamment, aux premiers constats chiffrĂ©s qui avaient Ă©tĂ© fait en 2018 par le Haut Conseil Ă lâEgalitĂ© entre les femmes et les hommes. Ce rapport pointait quâil y avait une paritĂ© quasi parfaite sur les bancs des Ă©coles de musique, ou plus largement sur ceux des Ă©coles dâart, mais que cette paritĂ© disparaissait complĂštement quand on passait Ă lâĂ©tape de la professionnalisation (cf. schĂ©ma ci-dessous)

 Câest aussi aux SMAC de crĂ©er les passerelles entre les pratique en amateur·ice, et le monde professionnel
BĂ©nĂ©dicte et Martin se sont dit que câĂ©tait aussi le rĂŽle des SMAC de pallier Ă ce souci-lĂ . Il et elle ont alors imaginĂ© un « Girls rock Camp », qui durait une semaine, dĂ©but juillet. Pendant une semaine, sur un format assez intensif, en mixitĂ© choisie, ce girls rock camp proposait Ă une dizaine de musiciennes, essentiellement amatrices, des moments de crĂ©ation musicale collective, des ateliers autour de la structuration de projet artistique, beaucoup dâateliers dâempowerment, sur le fait de gagner en confiance en soi, en lĂ©gitimitĂ© et des temps dâĂ©changes et de vie en collectif ! C’Ă©tait la toute premiĂšre version de Filles7, ce girls camp qui durait donc une semaine avec Ă la fin une restitution publique. Sur cette premiĂšre Ă©dition, on Ă©tait sur des profils assez amateurs chez les participantes.
  Avec Filles7 Girls Camp, lâidĂ©e Ă©tait de proposer Ă des musiciennes qui sortent dâĂ©cole de musique ou qui commencent vraiment Ă entrer dans le monde de la musique et de la crĂ©ation, de dĂ©passer les freins quâelles rencontrent Ă ce moment-lĂ de leur parcours.
Sur la deuxiĂšme Ă©dition du Girls Rock Camp, nous avons fait Ă©voluer le profil des participantes pour aller vers des musiciennes clairement en voie de professionnalisation. Cela Ă©tait liĂ© aussi au fait que notre dispositif Ă©tait dĂ©pendant de la subvention de la commission Ă©galitĂ© du Centre National de la Musique et que leurs critĂšres Ă©taient davantage centrĂ©s sur un objectif de professionnalisation. Nous avons donc pu mettre en Ćuvre une deuxiĂšme Ă©dition du Girls Rock Camp avec des musiciennes plus exprimĂ©es, mais avec un contenu et un format qui Ă©taient relativement similaire, du moins trĂšs inspirĂ© par la premiĂšre Ă©dition : un temps intensif dâune semaine, des ateliers tout au long de la semaine et une restitution finale. Nous avons toujours eu de supers retours ! Ces Girls camp crĂ©ent de rĂ©elles dynamiques entre les participantes. Il y a des participantes qui, entre elles, ont crĂ©Ă© un label, dâautres qui ont crĂ©Ă© des collectifs, dâautres qui ont osĂ© sortir tout simplement de la musique. Et ça, câest une belle rĂ©ussite parce quâen fait, câest des musiciennes qui sont arrivĂ©es en disant « Ouais, je compose deux, trois accords dans ma chambre, jâĂ©cris deux, trois chansons sur mon bureau, mais je ne sais pas vraiment comment leur donner forme et je ne pense pas avoir la lĂ©gitimitĂ© Ă le faire. ». Ensuite, BĂ©nĂ©dicte Froidure a quittĂ© File7 et Martin Delbos aussi, quasiment en mĂȘme temps. BĂ©nĂ©dicte a Ă©tĂ© remplacĂ©e par Pierre Chaput et jâai remplacĂ© Martin.Â
Ca nous tenait Ă cĆur de poursuivre ces engagements, mais avant de reprendre le Filles7 Girls Camp tel quel, nous avons pris le temps de rĂ©aliser notre propre bilan de ce dispositif. Globalement, beaucoup d’Ă©lĂ©ments Ă©taient trĂšs positifs, mais il y avait aussi quelque chose qui, pour moi, Ă©tait Ă repenser. Filles7, dans son format Girls Camp dâune semaine, permettait de crĂ©er rĂ©ellement un lien entre les participantes, mais en fait, ce sont des participantes quâon nâa peu revues Ă File7, voire pas du tout. Nous avions initiĂ© une dynamique trĂšs intense sur une semaine, mais ensuite quâest-elle devenue ? Nous avions lâimpression quâelle sâest essoufflĂ©e, que les projets artistiques nâont pas forcĂ©ment perdurĂ©. Certaines ont sorti un single, parfois un EP, mais elles ne sont pas forcĂ©ment allĂ©es plus loin. Aussi, nous nous sommes dit quâil faudrait quâon crĂ©e un lien avec les musiciennes dans une plus grande rĂ©gularitĂ©, une constance, pour quâelles aient le temps de sâapproprier les contenus partagĂ©s, de les mĂ»rir, de mieux se connaĂźtre et de mieux connaĂźtre la structure aussi.Â
De lĂ est venue lâidĂ©e de Filles7 â mentorat, dans la forme que ça a aujourdâhui sur une annĂ©e, avec six binĂŽmes de musiciennes et chaque mois, avec diffĂ©rentes thĂ©matiques travaillĂ©es en ateliers sur des cessions de deux journĂ©es.
  Le temps long, une annĂ©e, nous a permis dâapprofondir chaque atelier, de les espacer dâun mois, de permettre aux musiciennes de mieux sâapproprier les contenues, de tester des choses entre chaque atelier !
Sur le format Girls Camp, dâune semaine, les diffĂ©rents ateliers se dĂ©roulaient sur une demi-journĂ©e, sur un format de sensibilisation. LĂ , avec le temps long dâune annĂ©e, le mĂȘme atelier dure deux jours. Ce qui fait quâon peut vraiment creuser davantage chaque thĂ©matique, partager beaucoup plus dâĂ©lĂ©ments. Cela induit aussi un temps de digestion beaucoup plus important. Câest pourquoi on espace chaque atelier dâun mois, pour permettre aux musiciennes de sâapproprier les contenus, de tester des choses entre chaque atelier, et nous, dâapporter des correctifs si besoin⊠Avec la rĂ©flexion sur lâidĂ©e dâun dispositif sur du temps long est apparue lâidĂ©e quâil fallait peut-ĂȘtre sortir du format « master class » un peu one shot, pour associer des artistes plus expĂ©rimentĂ©es tout au long de lâannĂ©e et renforcer ainsi les Ă©changes autour des parcours et des modĂšles de rĂ©ussite. Câest de lĂ quâest nĂ©e vraiment lâidĂ©e du mentorat ! Nous avons donc orientĂ© le nouveau Filles7 sur cette idĂ©e de binĂŽme entre des musiciennes. Nous avons associĂ© chaque participante Ă une artiste plus expĂ©rimentĂ©e, qui a parcours dans la musique Ă titre professionnelle, qui en vit. LâidĂ©e Ă©tait aussi de faciliter lâidentification Ă des choses positives, Ă un modĂšle de rĂ©ussite. Cela permet aussi de donner des conseils, des avis sur comment dĂ©passer des freins rencontrĂ©s, mais aussi comment tout simplement avancer dans ce milieu-lĂ . Chaque mentorĂ©e est donc associĂ©e Ă une mentore, mais on encourage aussi, un partage plus large au sein du groupe, une sorte de mutualisation des ressources au sein du dispositif si le besoin sâen fait ressentir.
Qui sont les forces vives qui font Filles7, dans son format actuel ?
Mathieu Allais : Les premiĂšres forces vives, ça reste les mentores parce que câest vraiment elles qui sont en contact au quotidien avec les mentorĂ©es. Il y a aussi lâĂ©quipe de File7 qui est trĂšs impliquĂ©e dans ce dispositif. Comme ces musiciennes viennent tous les mois dans la structure, ça crĂ©e des liens avec toute lâĂ©quipe. Naturellement des Ă©changes se crĂ©ent et des ressources sont mises en partage avec la chargĂ©e de communication, lâadministratrice, etc. Mais on fait surtout appel Ă des intervenantes extĂ©rieures Ă la structure. Chaque module est animĂ© par une intervenante extĂ©rieure, le plus souvent une artiste confirmĂ©e, pour partager aussi des trajectoires de rĂ©ussite dans ce secteur ! Cela permet Ă©galement dâĂȘtre dans le concret pour parler des diffĂ©rentes thĂ©matiques avec les musiciennes qui sont mentorĂ©es.Â
Il y a aussi Margaux Jaudinaud, qui a crĂ©Ă© le visuel de Filles7. Elle Ă©tait membre du duo Ottis CĆur, qui a notamment Ă©tĂ© accompagnĂ© par File7, il y a quatre ans environ. Câest un groupe 100 % fĂ©minin avec une technicienne au son Ă©galement ! Comme Margaux est par ailleurs graphiste, ça nous semblait Ă©vident de faire appel Ă elle pour crĂ©er ce visuel ! De boucler une sorte de boucle !Â
Et puis il y a aussi des ressources, des Ă©changes quâon a avec le RIF ou la FEDELIMA sur ces enjeux dâĂ©galitĂ© et de mentorat et enfin le soutien du CNM, via la commission « égalitĂ© et inclusion » qui soutient toujours le dispositif depuis ses dĂ©buts.
Dans quelques jours ce sera la journĂ©e, soirĂ©e de clĂŽture de la premiĂšre Ă©dition du mentorat de musiciennes Filles7 quels sont les moments qui tâont particuliĂšrement enthousiasmĂ©Â ?
Mathieu Allais : Je pense quâil y en a plusieurs ! En fait, je nâassiste pas aux diffĂ©rents ateliers et modules qui se dĂ©roulent en non-mixitĂ©. Bien sĂ»r je les accueille, je gĂšre lâorganisation gĂ©nĂ©rale, mais je leur laisse une intimitĂ©, un lieu, un espace qui leur appartient, qui nâest rien quâĂ elles. Ce ne sont pas ces moments internes au groupe qui mâont marquĂ©, mais davantage les retours que jâai Ă postĂ©riori notamment. Je pense que le moment qui mâa le plus enthousiasmĂ© sur ce dispositif, câĂ©tait le bilan Ă mi-parcours quâon a fait juste Ă la rentrĂ©e, en septembre 2024, oĂč jâai pu vraiment percevoir voir une Ă©volution. Jâai vu le chemin qui a Ă©tĂ© traversĂ© par les diffĂ©rentes artistes, des gains de confiance en elles qui ont Ă©tĂ© assez fous ! Il y a des participantes qui avaient plus de mal Ă prendre la parole en public, qui aujourdâhui nâont plus aucune difficultĂ© et qui mĂȘme sâaffirment beaucoup plus. Certaines participantes ont aussi pu expĂ©rimenter d’autres activitĂ©s au sein des musiques actuelles grĂące Ă ce gain en lĂ©gitimitĂ©, comme une implication dans de l’action-culturelle ou mĂȘme la crĂ©ation d’un spectacle Jeune Public. Il y a eu aussi des changements dâidentitĂ© de genre qui ont Ă©tĂ© dĂ©bloquĂ©s grĂące Ă diffĂ©rents modules mis en place. Ce sont ces moments qui mâenthousiasment parce quâen fait ça montre que ça a du sens et que ça crĂ©e une dynamique.
Voir que les participantes entre elles font des choses ensemble indĂ©pendamment du dispositif est aussi trĂšs fort. Ce qui est, de toute façon, le but final ! Lâenvie est que ça crĂ©e une dynamique plus large que le dispositif et quâelles se voient ailleurs, quâelles montent des ateliers ensemble. Par exemple, il y a deux participantes qui vont notamment animer un atelier linogravure trĂšs prochainement Ă File7. Câest un duo qui sâest rencontrĂ© dans le cadre de Filles7 et qui crĂ©e dâautres projets. Câest plein de dynamiques comme celles-ci qui mâenthousiasment, en fait !Â
La premiĂšre Ă©dition nâest pas encore tout Ă fait terminĂ©e, mais Ă chaud, est-ce quâil y a des choses qui tâont questionnĂ© dans son dĂ©roulĂ© ou que tu souhaiterais amĂ©liorer pour les futures ?Â
Mathieu Allais : Peut-ĂȘtre que câest encore trop tĂŽt pour avoir suffisamment de recul et se dire quâil y a des choses qui ont marchĂ© et dâautres moins… Jâai lâimpression que tous les ateliers ont pu porter leurs fruits. Peut-ĂȘtre certains ateliers ont Ă©tĂ© un peu moins suivis en termes de prĂ©sence, mais câest aussi un vrai challenge dâorganiser un temps, un an en avance, avec des ateliers qui vont se dĂ©rouler en octobre quand tu le prĂ©vois en janvier. Entre-temps, les participantes, parce quâil faut le rappeler, elles sont encore pour la plupart amatrices ou en voie de professionnalisation ont des emplois du temps qui Ă©voluent, qui doivent faire avec les opportunitĂ©s professionnelles qui arrivent et leur vie perso ! Entre janvier et octobre, la vie dâune artiste, en fait, elle peut complĂštement ĂȘtre chamboulĂ©e. Ăa leur est difficile de garantir une prĂ©sence huit mois Ă lâavance ! Donc, jâai pu ressentir une lĂ©gĂšre frustrations Ă certains moments en me disant « tiens, sur cet atelier qui, pour moi, me semblait hyper important, en fait, sur les six, il nây que deux musiciennes qui ont pu ĂȘtre prĂ©sentes ». Mais câest normal, câest aussi une rĂ©alitĂ©s des musiciennes ! Et câest aussi la premiĂšre Ă©dition sous ce format, on teste des façons de faire qui vont certainement ĂȘtre amĂ©liorĂ©es pour la prochaine ! !Â
Quelle serait la figure fĂ©minine ou personne minorisĂ©e de genre qui fait Ă©cho pour toi au projet de Filles7 ? Â
Mathieu Allais : Je pense surtout Ă des figures dâengagement ! Dans Filles7, il y a beaucoup dâengagement des artistes, en fait ! SpontanĂ©ment je pense Ă Jeanne Added qui a fait une tournĂ©e 100% avec des femmes aussi bien sur scĂšne que derriĂšre la scĂšne, Ă la technique. Donc, câest une artiste par exemple qui porte des projets qui font Ă©normĂ©ment sens avec ce quâon dĂ©fend ! Je pense aussi Ă lâartiste Flore Benguigui dont les propos rĂ©cents font totalement Ă©cho au projet Filles7. En quittant l’ImpĂ©ratrice et expliquant ses raisons, notamment les rapports de pouvoir patriarcaux qui gangrĂšnent le milieu de la musique, elle est devenue une porte-parole active de la cause qu’on souhaite dĂ©fendre Ă File7. Elle porte aussi âCherchez la Femmeâ, un podcast sur la place des femmes dans le monde de la musique, et rĂ©cemment elle a contribuĂ© Ă la commission dâenquĂȘte relative aux violences commises dans le secteur culturel.
Je pourrai aussi citer des projets comme Akira & le Sabbat, Joanna, ou encore Solann qui incarnent trĂšs bien les valeurs fĂ©ministes qu’on doit collectivement toutes et tous porter aujourd’hui dans la musique.
Pour découvrir File 7
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